Chère Diane…

Aujourd’hui j’ai fait la grasse mat! J’ai dormi dix heures, je crois que j’avais besoin de repos!

À 14h30 je retrouve Renaud Duval dans son atelier, il me montre d’autres séries photographiques, en complément de la visite d’exposition hier. Notions à rajouter à celles de hier : archéologie, obsolescence, ruine.

17h00 Visite de l’exposition Pentapeinture chez Vincent Herlemont, artiste plasticien. Deux fois par an, il range/vide son atelier pour y accueillir une exposition de courte durée. Rencontre avec Olivier Aubry, peintre, dont les toiles sont basées sur des descriptions orales de paysages japonais (par son assistante, dont j’ai oublié de noter le nom!), observés sur google earth. Discussion intéressante sur le projet Tableaux Fantômes : 80% des œuvres du musée Benoît De-Puydt à Bailleul sont détruites ou dispersées durant la première guerre mondiale. Le conservateur de l’époque avait pris soin de décrire, sur des fiches d’archives, tous les tableaux de la collection. Pour Tableaux Fantômes, ces descriptions sont reprises, réinterprétées et réactivées par des artistes contemporains. La quatrième édition de ce projet vernira la semaine prochaine.

Olivier Aubry, Inuit Lambda North Atlantic, (année inconnue)

18h00 Concert à la malterie de Matthias Delplanque.
Je range ensuite le bureau qui m’a été mis à disposition, je pars demain matin à Mulhouse. J’achète une sérigraphie à Anne-Emilie Philippe, artiste plasticienne, qui partage l’atelier/bureau avec moi. Elle s’appelle La lévitation de l’ananas, l’encre rouge des mains qui tiennent le fruit étant amenée à s’effacer au contact prolongé de la lumière du jour, alors que les encres jaune et bleue de l’ananas sont plus résistantes. J’assisterai à cette évolution lente avec impatience!

Anne-Émilie Philippe, La lévitation de l’ananas, 2015