Chère Diane, chère Camille,
Alors que j’entretiens des correspondances avec toutes les deux, il me semble que je ne vous ai jamais présentée l’une à l’autre.
Voilà donc chose faite.
Je suis arrivée à Clermont-Ferrand hier soir, à mi-chemin de mon second voyage, à la moitié de la durée totale de ma résidence. Il était donc de mise – comme la dernière fois – de me poser un certain nombre de questions sur mon écriture.
Tu sais, Diane, j’hésitais beaucoup à reprendre notre correspondance. Non pas parce que je n’apprécie pas t’écrire, mais parce que, comme Thierry de Duve le disait si justement, une adresse devant témoins se meut en prise d’otage. De toi ou de moi, ça par contre, ce n’est pas si clair.
Qu’on ne se méprenne pas : J’ai besoin de t’écrire, chère Diane. Cela m’aide (suite…)