résidence curatoriale

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Chère Camille

14/12/2016 Cher tous…

Cher tous…

Afin de remercier toutes les personnes – artistes, curateurs, enseignants, professionnels de la culture… – rencontrées pendant ces trois mois de résidence si riches et intenses, j’ai fait un discours performé, qui vous est tous adressé.
Reflet de mon ressenti de cette expérience intellectuelle et humaine, j’y récite la liste manuscrite de vos plus de 200 noms pendant que je monte une côte et des marches à Rennes.

Je vous embrasse tous, et j’espère à bientôt!

14/12/2016 Chère Camille…

Ma chère Camille,

En guise de conclusion de ma résidence, je te parle cette fois-ci d’un projet de correspondance qui s’appelle « Chère Camille… », que j’entretiens avec toi. Une auto-réflexion un peu tordue, me diras-tu, mais qui, en tournant son attention sur elle-même, engage ce motif circulaire que j’affectionne tant!
Je t’embrasse !

12/12/2016 Chère Camille…

Hello Camille,

Dans mon dernier enregistrement, je te parle du travail d’Horace Lundd.
Enjoy!

05/12/2016 Chère Camille…

Chère Camille,

Pour ne pas trop tomber dans de la parole abstraite, je te reparle cette fois-ci à nouveau d’un travail artistique, celui de Marie Lelouche. Elle est sculpteur mais s’intéresse à la virtualité, à comment on donne corps à des données dématérialisées, comment on forme et informe des volumes, comment sont créées des situations spatiales qui tiennent compte du corps du spectateur.

J’oublie forcément plein de choses, mais ça laisse un espace de projection à compléter, et ça c’est très raccord avec le travail de Marie justement.

Je t’embrasse.

30/11/2016 Chère Camille…

Chère Camille,

Après les visites d’atelier avec Qubo Gas, Franck Populaire et Galerie Rezeda, j’avais envie de te parler de l’intelligence du faire, de la bricologie. Et comme je trouvais trop court mon premier enregistrement, je t’ai fait un rajout, qui ne rajoute pas grand chose mais arrondit les angles.

Je t’embrasse.

25/11/2016 Chère Marine…

Chère Marine,

Hier j’étais à une projection d’un film de Liv Schulman, La desaparicion (la disparition) de 2013, qui m’a fait penser à ton travail, et que j’avais envie de partager avec toi.

Bonne découverte !

23/11/2016 Cher Nico…

Cher Nico,

J’avais envie de te parler d’une œuvre de Thomas Teurlai, en me disant que tu convoquais dans ton travail une notion de circuit fermé et/ou de court-circuitage similaire à celle que Teurlai met en œuvre dans ses pièces.

Enjoy.

22/11/2016 Cher Benoît…

Cher Benoît,

Ayant oublié de te faire La présentation des présentations de Camille Bondon lorsqu’on s’est vus à Toulouse, je te la fais par vidéo interposée. L’occasion pour moi de me tester à un nouveau format de la parole, qui donne à voir les gestes et mimiques qui accompagnent mes mots.

Je t’embrasse.

20/11/2016 Chère Camille…

Chère Camille,

Je voudrai te parler aujourd’hui d’une belle rencontre, avec Nicolas Daubanes, qui était en résidence en même temps que moi à Toulouse et avec qui on a partagé l’appartement, des repas, des bières et des moments d’échange plutôt intenses.

Je te laisse découvrir.

Je t’embrasse.

16/11/2016 Chère Camille…

Chère Camille,

Repartie pour le troisième séjour de résidence, je te livre quelques réflexions sur l’importance de prendre de la distance, du temps et du plaisir.

Je t’embrasse

16/10/2016 Chère Camille…

Ma chère Camille, cette fois-ci je te décris une performance que je t’ai déjà décrite, mais qui m’a été re-racontée par l’artiste, Benoit Sanfourche, sur les lieux de son exécution, l’Ecole des Beaux-Arts de Toulouse. Mais je suis très bavarde et te raconte plein d’autres choses aussi. Et c’est en deux parties parce que j’ai failli rater ma correspondance de train.

Partie 1 :

Partie 2 :

 

à bientôt ma chère Camille !

10/10/2016 Chère Camille….

Chère Camille,

Cette fois-ci, je ne te parle pas d’une œuvre, mais d’un geste – le ponçage – observé chez plusieurs artistes la semaine dernière : Sébastien Maloberti, Zach Mitlas, Alexandre Paulus, Marjolaine Turpin et Hervé Bréhier, récurrence qui m’a interrogée.

Je t’embrasse.

09/10/2016 Chère Camille…

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08/10/2016 Chère Camille…

Chère Camille,

Après une semaine pleine de questionnements sur l’art contemporain, ses protocoles, paroles et temporalités, j’ai souhaité te parler d’une pratique qui s’extrait, ou en tout cas contourne ces préceptes ; une pratique qui se développe dans la lenteur et dans les détours de l’errance, ce qui la rend infiniment riche et subtile. Je te parle donc d’une très belle vidéo-performance de Grégory Buchert, qui s’intitule 858 pages plus au sud.

Je t’embrasse.

04/10/2016 Chère Camille…

Chère Camille,

J’ai eu une longue discussion avec Martial Déflacieux d’Artistes en résidence au sujet des mots qu’on met sur les œuvres d’art. Il écrit une thèse sur les rapports entre texte et production artistique, en analysant notamment le rôle et l’impact des textes de médiation, à disposition du public dans les expositions. Il semble que les mots soient un des grands sujets de la semaine, après les Esquisses de ce week-end, ces œuvres qui « résistent » ou « échappent aux mots » (formule que j’ai utilisée dans les deux cartes postales que je t’ai adressées, sans me rendre compte de cette répétition), mes doutes au sujet de Diane et tes retours précieux sur mon écriture qui me confirment ce que je savais déjà, qu’il faut arrêter d’écrire à Diane, publiquement en tout cas. Martial est plus radical, il pense qu’il faut tuer Diane. Dramatiquement parlant. C’est vrai que j’avais songé moi-même à une sorte de mise à mort sous forme de pièce de théâtre, mais comme tout m’échappe de l’écriture de pièces de théâtre, je préfère opérer une substitution symbolique par toi, ma chère Camille. Tu es en passe de devenir mon unique correspondante.
Je t’embrasse.

02/10/2016 Chère Diane, Chère Camille…

Chère Diane, chère Camille,

Alors que j’entretiens des correspondances avec toutes les deux, il me semble que je ne vous ai jamais présentée l’une à l’autre.
Voilà donc chose faite.
Je suis arrivée à Clermont-Ferrand hier soir, à mi-chemin de mon second voyage, à la moitié de la durée totale de ma résidence. Il était donc de mise – comme la dernière fois – de me poser un certain nombre de questions sur mon écriture.
Tu sais, Diane, j’hésitais beaucoup à reprendre notre correspondance. Non pas parce que je n’apprécie pas t’écrire, mais parce que, comme Thierry de Duve le disait si justement, une adresse devant témoins se meut en prise d’otage. De toi ou de moi, ça par contre, ce n’est pas si clair.
Qu’on ne se méprenne pas : J’ai besoin de t’écrire, chère Diane. Cela m’aide (suite…)

Chère Camille…

Je te décris aujourd’hui une œuvre vue à la Kunsthalle de Bâle, Sculpture Park (Tony Smith, Amaryllis) (2006-2013) de l’artiste américaine Erin Shireff.

bisous!

Chère Camille…

Cet été, j’ai visité des expositions et j’ai envoyé des cartes postales. Je t’ai aussi enregistré un nouveau récit d’œuvre, en conduisant sur les routes de Bretagne, suivant ton conseil de te parler tout en faisant autre chose. C’est un bon conseil, ça permet de libérer les pensées et la parole, par contre c’est un peu bruyant, comme la pièce que je te décris, Métamorphose d’impact 2 des Frères Chapuisat.

Chère Camille…

Ma chère Camille, la dernière œuvre que je te décrirai ce mois-ci est encore une œuvre que je n’ai pas vue! C’est une performance de Benoît Sanfourche, réalisée pour son DNSEP, et qui ne pourra être transmise que par son récit!
Merci, chère Camille, de m’avoir écouté au long de ce premier mois de résidence!
Je t’embrasse! à bientôt!

 

Chère Camille…

J’ai choisi cette fois-ci de te décrire une peinture, pour changer de registre, pour me permettre un vocabulaire et une approche plus sensible. Je te décris Sans Titre (panneau), 2015, d’Hervé Bréhier.